igf*fmi Journal Automne 2012, Vol 24, No 1 - page 25

AUTOMNE 2012
JOURNAL IGF
*
FMI
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Introduction
Le gouvernement fédéral canadien est con-
stitué de plus de 90 ministères et organismes
qui ne peuvent fonctionner sans systèmes
administratifs. Le gouvernement consacre
environ un milliard de dollars par année à
l’élaboration et à l’exploitation de systèmes
de télécommunications et de systèmes
administratifs (c’est-à-dire un système pour
chacune des fonctions de gestion des finan­
ces, du personnel, des actifs et des biens im-
mobiliers). Le domaine des finances compte
au moins 22 systèmes à lui seul. De hauts
fonctionnaires de 1’administration fédérale
soutiennent qu’un seul système financier
pourrait satisfaire adéquatement aux besoins
de tous les ministères.
À ce jour, 1’administration fédérale a
réussi à rentabiliser les coûts en réduisant
le nombre de systèmes de 90 à 22. En réali­
té, neuf systèmes traitent les opérations
financières de 78 des ministères fédéraux.
Le gouvernement doit cependant viser
l’utilisation encore plus efficace des crédits.
Il pourrait peut-être réduire le nombre de
ses systèmes financiers.
Serait-il réaliste
et possible de croire que tous les mi­
nistères du gouvernement du Canada
puissent utiliser un système adminis-
tratif commun?
Compte tenu des ressources décroissantes
à leur disposition, les hauts fonctionnaires
de l’administration fédérale recherchent des
façons créatives et innovatrices d’élaborer
et d’exploiter les systèmes administratifs.
Y a t-il d’autres façons d’élaborer et
d’exploiter des systèmes financiers?
Toute grande organisation peut toujours
faire mieux.
Sur quels points les cadres
supérieurs du gouvernement devraient-
ils se pencher?
Ces questions, ainsi que d’autres tout
aussi pertinentes furent posées à huit cadres
supérieurs de 1’administration fédérale
canadienne.
David Holmes
, agent de projet, Ges-
tion des technologies de l’information,
Conseil du trésor
Steve Rollwage
, directeur, Projets
d’acquisitions 2000, Approvisionnements
et Services Canada
Bernie
Gorman
,
sous-contrôleur
général, Direction de l’information
et des systèmes de gestion financière,
Bureau du contrôleur général du Canada
Jim Westover
, directeur général,
Direction de l’information et des
systèmes, Emploi et Immigration
Art Silverman
, sous-ministre adjoint
principal, Services intégrés de gestion,
Pêches et Océans
Peter Janega
, sous-ministre adjoint,
Secteur des services de gestion de
l’information, Approvisionnements et
Services Canada
Robert Giroux
, sous-ministre adjoint,
Gestion intégrée, Travaux publics Canada
CAm Peter Martin
, sous-ministre ad­
joint associé (Finances), Défense nationale
Voici les questions et réponses :
Question no 1 :
Serait-il réaliste et possible de croire
que tous les ministères du gou-
vernement du Canada puissent uti-
liser un système administratif commun
(c’est-à-dire un système pour chacune
des fonctions de gestion des finances,
du personnel, des actifs et des biens
immobiliers)? Pourquoi ou pourquoi
pas?
David Holmes :
Il n’est ni réaliste, ni pratique, ni sou-
haitable de s’attendre à ce que tous les
ministères traitent leurs principales fonc-
tions administratives à partir de sys-
tèmes communs. Toutefois, il est possible
d’accroître la comptabilité ou la conver-
gence entre les types de systèmes utilisés
par le gouvernement fédéral.
Les systèmes administratifs communs
dans l’administration fédérale
Un système commun fera-t-il l’affaire?
Y a-t-il d’autres façons d’élaborer et d’exploiter des
systèmes administratifs?
Qu’est-ce que le gouvernement pourrait faire de
façon différente?
Huit cadres supérieurs et gestionnaires du secteur
public répondent à ces questions.
Éditeur : Tom Ritchie
Note de la co-éditrice :
Le premier
article remonte à l’époque où Appro-
visionnement et Services et Travaux
publics étaient encore deux ministères
distincts (en 1992). L’article présente
un sommaire des opinions de cadres
supérieurs du gouvernement fédéral
concernant la possibilité de voir tous
les ministères du gouvernement du
Canada utiliser un système administra-
tif commun et si ceci serait souhaitable.
Dans le second article Doug Lloyd
commente sur les opinions exprimées
en 1992 et fournit une mise à jour
des progrès effectués pour arriver à
l’utilisation d’un système financier
commun et d’une configuration com-
mune. Il partage également avec nous
ce qu’il croit que l’avenir nous réserve
en matière de gestion financière.
Les opinions exprimées dans le présent
article ne sont pas nécessairement celles de
l’éditeur ni du journal de l’igf
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Passé
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#2 : Systèmes administratifs communs
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